La transition énergétique est en marche, mais encore faut-il que cela se voie en ligne.
Aujourd’hui, un site web est bien plus qu’une vitrine : c’est un levier de crédibilité, de conversion et de différenciation. Pour les entreprises du secteur de l’énergie (solaire, éolien, hydrogène, réseaux de chaleur, etc.), un site performant est essentiel pour informer, rassurer, convaincre.
Mais une refonte mal pensée peut vite devenir contre-productive. En tant qu’agence spécialisée en communication digitale dans les énergies renouvelables, voici les principales erreurs que nous observons et surtout comment les éviter.

1. Négliger l’audit initial
Beaucoup d’entreprises se lancent dans une refonte avec une simple envie de “moderniser” ou de “rafraîchir”. Pourtant, un site efficace ne repose pas uniquement sur son design. Avant toute refonte, il est essentiel de comprendre ce qui fonctionne déjà, ce qui coince, ce que cherchent vos visiteurs, et ce que Google comprend (ou pas) de votre site.
Un audit complet (UX, SEO, technique, contenu) permet de partir sur de bonnes bases, de ne pas jeter ce qui fonctionne, et d’orienter la refonte vers des objectifs mesurables.
- À éviter : refondre à l’aveugle, sans analyser les données du site actuel.
2. Ne pas penser “mobile first”
Les professionnels comme les particuliers naviguent désormais en majorité sur mobile. Pourtant, trop de sites dans le secteur de l’énergie restent conçus d’abord pour desktop, avec un mobile traité en second plan.
Un site lent, peu lisible ou mal adapté sur smartphone envoie un signal d’amateurisme. À l’inverse, un site rapide, clair et ergonomique sur tous les formats rassure et fluidifie le parcours utilisateur.
- À éviter : tester uniquement sur ordinateur et négliger la version mobile dans la maquette.
3. Sous-estimer l’importance du contenu
Dans les ENR, la pédagogie est clé. Les décideurs veulent comprendre, les partenaires veulent des données fiables, les particuliers veulent être rassurés. Un beau site sans contenu pertinent ne servira à rien.
Or, beaucoup de refontes se concentrent uniquement sur l’apparence, en oubliant de réécrire les textes avec clarté et valeur ajoutée. Pire : certains sites refondus perdent leur référencement faute d’avoir travaillé les mots-clés et la structure SEO.
- À éviter : copier-coller l’ancien contenu sans l’optimiser pour le référencement et l’expérience utilisateur.
4. Mal structurer les parcours utilisateurs
Une entreprise d’énergie peut avoir plusieurs cibles : collectivités, installateurs, bureaux d’études, distributeurs, particuliers… Tous n’ont pas les mêmes besoins. Un bon site propose des parcours clairs et différenciés pour chacun, avec des points d’entrée bien identifiés.
Quand on veut s’adresser à tout le monde sur la même page, on ne parle plus à personne. Il faut guider chaque visiteur vers l’information qui lui est utile, avec des appels à l’action ciblés.
- À éviter : un menu fourre-tout et une arborescence confuse qui perd l’utilisateur.

5. Oublier l’humain derrière la technique
L’énergie, ce n’est pas que des panneaux solaires ou des mégawatts. C’est aussi des équipes, des engagements, des clients satisfaits. Une erreur fréquente est de proposer un site ultra-technique mais froid, déconnecté de la réalité du terrain.
Une refonte réussie valorise aussi l’ADN de l’entreprise, ses valeurs, son impact positif. Cela passe par des témoignages, des portraits d’équipe, des chiffres concrets, des engagements RSE mis en avant.
- À éviter : une communication impersonnelle et purement technique.
6. Ne pas prévoir d’évolutions futures
Un site web n’est jamais “terminé”. Il doit pouvoir évoluer avec votre entreprise, intégrer de nouveaux projets, accueillir du contenu frais (actualités, articles, réalisations…). Beaucoup d’entreprises du secteur énergétique oublient d’anticiper la modularité de leur futur site.
Résultat : un an après la refonte, il devient obsolète car trop figé. En optant pour un CMS bien structuré, des modules réutilisables et une formation des équipes, vous gardez la main.
- À éviter : dépendre systématiquement d’un prestataire pour chaque petite mise à jour.
7. Ne pas penser conversion
Un site web est un outil de communication, mais aussi un levier de génération de leads. L’objectif n’est pas seulement de “faire joli”, mais de capter l’intérêt, qualifier les visiteurs et favoriser la prise de contact.
Formulaires clairs, call-to-actions visibles, pages dédiées aux différentes offres, blog pour améliorer le SEO… Tous ces éléments doivent être pensés dès la conception.
- À éviter : des sites vitrines sans objectif de conversion ni suivi des performances.
8. Faire l’impasse sur le SEO
On ne le répétera jamais assez : sans référencement naturel, un site est invisible. Dans les ENR, la concurrence est forte sur Google, et chaque position gagnée peut faire la différence.
Une refonte doit donc intégrer une stratégie SEO dès le début : choix des mots-clés, balises, maillage interne, performances techniques, plan de redirections… Autant d’éléments que nous intégrons systématiquement dans nos projets.
- À éviter : traiter le SEO comme une option ou une tâche de fin de projet.
Un site bien refondu, c’est un site utile et visible
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