Dans un secteur souvent perçu comme technique et complexe, le storytelling est un levier puissant pour donner du sens aux projets solaires ou éoliens.
Il permet de capter l’attention, d’engager les publics, et surtout de transformer des données froides en récits inspirants. Mais raconter un projet d’énergie renouvelable ne s’improvise pas. Il ne suffit pas d’ajouter une “histoire” au dernier moment : il faut construire une narration cohérente, authentique et alignée avec les valeurs du projet.

1. Pourquoi miser sur le storytelling dans les ENR ?
Les énergies renouvelables sont au cœur de la transition écologique, mais elles suscitent parfois des incompréhensions, des résistances ou des débats. Le storytelling permet de dépasser la simple communication technique pour créer de l’adhésion.
Raconter un projet, ce n’est pas enjoliver la réalité : c’est donner à voir ce qu’il change, ce qu’il incarne, ce qu’il apporte. C’est une façon de remettre de l’humain dans un univers souvent dominé par les chiffres.
2. Construire une trame narrative claire
Tout bon récit a une structure. Pour un projet d’énergie verte, on peut s’appuyer sur des étapes simples et efficaces : l’origine du besoin, les obstacles rencontrés, les solutions mises en place, les résultats obtenus, les retombées concrètes.
Cette logique de progression permet de créer un fil rouge, d’embarquer les publics dans une aventure à laquelle ils peuvent s’identifier. Il ne s’agit pas de transformer chaque projet en épopée héroïque, mais de structurer les informations de manière à générer de l’intérêt et de l’émotion.
3. Mettre l’humain au cœur de l’histoire
Un parc solaire ou une éolienne, ce ne sont pas seulement des équipements. Ce sont des décisions prises par des élus, des installations portées par des équipes, des retombées pour un territoire, des interactions avec des riverains.
En donnant la parole aux acteurs du projet, installateurs, agriculteurs, collectivités, habitants, on rend le discours plus incarné, plus crédible, plus accessible. L’humain est un point d’entrée essentiel pour rendre les enjeux concrets.
4. Utiliser les bons formats
Le storytelling ne passe pas uniquement par l’écrit. Une vidéo bien construite, un reportage photo, une série de posts LinkedIn ou un podcast peuvent tout autant raconter une histoire. L’important est d’adapter le format aux canaux de diffusion et aux usages de la cible.
Pour un investisseur, une note de synthèse bien rédigée sera plus pertinente. Pour un maire ou des citoyens, un format visuel court, accessible sur mobile, aura plus d’impact. Le fond reste le même, seul le mode de narration change.
5. Assumer une posture engagée
Un bon storytelling repose aussi sur une prise de position. Un projet solaire ou éolien s’inscrit dans un contexte : crise énergétique, urgence climatique, relocalisation de la production… Ce cadre peut être intégré dans le récit, sans tomber dans le discours militant.
Il ne s’agit pas d’imposer une vision, mais d’expliquer pourquoi ce projet-là, ici et maintenant, a du sens. En contextualisant, on donne de la profondeur au propos.

6. Anticiper les questions et les freins
Raconter un projet, c’est aussi répondre aux interrogations légitimes. Qu’en est-il de l’impact paysager ? De la biodiversité ? Du démantèlement en fin de vie ?
Un storytelling efficace ne contourne pas les sujets sensibles : il les aborde de manière transparente, argumentée, avec des preuves à l’appui. En intégrant ces éléments dans le récit, on renforce la confiance et on montre que le porteur de projet prend ses responsabilités.
7. Éviter le jargon et la langue de bois
Rien ne casse plus un récit qu’un vocabulaire incompréhensible ou des tournures vides de sens. Le storytelling suppose une écriture claire, directe, vivante. On oublie les sigles techniques, les phrases à rallonge, les formulations administratives.
À la place, on privilégie les verbes d’action, les phrases courtes, les mots concrets. Un bon test : lire son texte à voix haute. Si ça sonne comme une conversation, c’est que c’est bien parti.
8. Faire du storytelling un outil stratégique
Raconter un projet ne doit pas être une tâche ponctuelle ou un bonus de communication. C’est un levier stratégique qui peut être intégré à toutes les étapes : concertation, dépôt de permis, présentation aux partenaires, communication post-installation.
Le récit peut évoluer, se nourrir de nouveaux éléments, mais il doit garder une cohérence globale. C’est aussi un outil précieux pour fédérer les équipes internes autour d’une même vision.
9. En faire un atout pour l’image de marque
Pour les développeurs de projets solaires ou éoliens, le storytelling est aussi un levier d’image. Il permet de se positionner comme un acteur engagé, proche des territoires, à l’écoute des parties prenantes.
À l’heure où les projets d’ENR doivent gagner en acceptabilité, raconter les projets avec sincérité, pédagogie et clarté peut faire la différence entre une entreprise perçue comme technique et distante, et une entreprise perçue comme utile et responsable.
10. Une narration qui change la donne
Dans un paysage saturé d’informations, les projets solaires et éoliens gagnent à être racontés avec clarté, cohérence et émotion. Le storytelling ne remplace pas les arguments techniques : il les complète, en leur donnant une dimension humaine et mémorable.
À l’heure où chaque projet d’énergie verte doit convaincre pour exister, savoir le raconter devient une compétence stratégique, au même titre que sa conception ou son financement.
Transformer vos données techniques en histoire captivante, ça s’apprend. Parlons de votre projet.
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