La transition énergétique est en marche, mais sa compréhension reste floue pour une grande partie du public.
Pourtant, les entreprises de l’ENR (solaire, éolien, biogaz, hydrogène, etc.) ont tout à gagner à améliorer leur communication pour se faire connaître, convaincre, et gagner en crédibilité. Alors, pourquoi est-ce si difficile de faire passer les bons messages ?
Voici 5 freins majeurs auxquels les acteurs du secteur font face… et quelques pistes pour les dépasser.

1. Un discours trop technique, difficile à comprendre
Le vocabulaire spécialisé est souvent nécessaire… mais pas toujours utile pour embarquer son public. Parler de “photovoltaïque bifacial”, de “facteur de charge”, ou de “co-génération” sans explication peut rapidement faire fuir les interlocuteurs, qu’ils soient professionnels non experts, journalistes, décideurs ou grand public. Une communication efficace repose sur la capacité à vulgariser les enjeux sans les appauvrir. Il faut traduire l’expertise technique en bénéfices concrets, compréhensibles en quelques secondes.
→ La solution : travailler avec des communicants capables de reformuler les notions clés et de choisir le bon niveau de discours selon les cibles (collectivités, clients B2C, partenaires industriels, etc.).
2. Une image de secteur “froid” ou “déshumanisé”
Les énergies renouvelables ont une image positive en théorie… mais dans la pratique, leur communication manque souvent d’incarnation. On parle d’infrastructure, d’investissements, de gisements ou de puissances installées, mais rarement des femmes et des hommes qui portent les projets. L’émotion est absente, alors qu’elle est essentielle pour créer de l’engagement, en B2B comme en B2C.
→ La solution : valoriser les visages derrière les projets, raconter les histoires humaines, mettre en scène les équipes, les clients, les habitants concernés. Bref, rendre le message plus vivant.
3. Une peur du greenwashing qui paralyse
Beaucoup d’entreprises dans les ENR n’osent pas trop communiquer de peur d’être accusées de faire du greenwashing. Cette prudence est compréhensible, mais elle ne doit pas devenir un frein total. Il est possible de parler de ses actions environnementales sans exagération, avec des faits vérifiables, chiffrés, et un ton juste.
→ La solution : adopter une posture de transparence. Montrer ce qui est réussi, mais aussi les axes d’amélioration. Citer ses sources. Travailler avec une agence qui connaît les codes de la communication responsable.

4. Des canaux mal adaptés ou sous-exploités
Beaucoup d’acteurs de l’énergie continuent de miser sur des supports classiques (plaquettes PDF, communiqués de presse, salons pro), sans exploiter pleinement les opportunités offertes par le digital. Pourtant, aujourd’hui, LinkedIn, les newsletters, les webinaires ou encore le référencement naturel (SEO) sont des leviers puissants, y compris en B2B.
→ La solution : revoir sa stratégie de contenu à l’aune des nouveaux usages. Créer des formats simples, adaptés à chaque canal. Tester, ajuster, et ne pas tout miser sur un seul outil.
5. Une absence de stratégie claire
Le dernier frein, et non des moindres : l’impression que la communication est “accessoire”. Sans objectifs clairs ni ligne éditoriale définie, les messages sont souvent déconnectés les uns des autres. Cela nuit à la cohérence de marque et dilue la valeur perçue de l’entreprise.
→ La solution : poser les bases d’une vraie stratégie de communication, même simple, avec des piliers de contenus, des cibles bien définies et une fréquence de publication réaliste. La stratégie est ce qui permet de durer.
En conclusion
Les entreprises du secteur des énergies renouvelables ont un rôle clé à jouer dans le monde de demain. Mais pour avoir de l’impact, encore faut-il savoir le faire savoir. Identifier les freins actuels permet de mieux construire une communication claire, incarnée, et vraiment engageante.
Chez Cesana Digital, nous accompagnons les acteurs de l’ENR dans la création de stratégies sur-mesure, pour gagner en lisibilité, en crédibilité, et en impact.
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