Pour les entreprises qui œuvrent dans les énergies renouvelables, la question n’est plus de savoir s’il faut communiquer, mais comment bien le faire.
Les messages techniques, les enjeux réglementaires, les mutations industrielles : tout cela mérite d’être expliqué, mis en récit, et partagé de manière claire et stratégique. Dans un environnement en constante évolution, certaines tendances de contenu se démarquent. En voici 7 à suivre de près pour capter l’attention, crédibiliser votre expertise et engager vos publics qu’ils soient professionnels ou particuliers.
1. La pédagogie en priorité
La transition énergétique est complexe. Elle implique des termes techniques, des innovations peu connues, et des choix politiques parfois flous pour le grand public. C’est pourquoi la pédagogie reste une tendance forte — et une nécessité.
Infographies, vidéos explicatives, carrousels LinkedIn, articles “3 minutes pour comprendre”… Les formats courts mais denses, orientés vulgarisation, fonctionnent particulièrement bien. Ils permettent de faire passer des messages complexes sans perdre en rigueur.
À privilégier :
- Séries de contenus “le saviez-vous ?”
- Mini-dictionnaires de l’énergie
- Posts qui répondent à une idée reçue ou une question fréquente
2. La parole des experts techniques
Pendant longtemps, la communication s’est concentrée sur des figures marketing ou institutionnelles. Aujourd’hui, les ingénieurs, chercheurs, chefs de projet terrain deviennent des visages clés de la marque.
Donner la parole aux experts techniques permet non seulement d’humaniser le discours, mais aussi de construire une image de compétence et de fiabilité.
Bon format :
- Vidéo portrait en 1 min
- Citation contextualisée
- Podcast en binôme marketing / technique
3. Le contenu “impact local”
De plus en plus d’acteurs de l’ENR cherchent à montrer ce que leurs projets changent ici, concrètement, maintenant. Cela répond au besoin de proximité, de transparence, et de résultats tangibles.
Montrer comment un projet solaire a permis à une commune de gagner en autonomie, ou comment une installation biométhane s’insère dans son territoire, ce sont des preuves de crédibilité, bien plus puissantes qu’un simple chiffre global.
Idées de contenu :
- Avant / après d’un projet local
- Interviews d’élus ou de riverains
- Cartographie dynamique de vos réalisations
4. Le format long fait son retour
À l’heure où tout le monde scrolle vite, les formats longs ont paradoxalement la cote… à condition d’être bien pensés. Pourquoi ? Parce que sur des sujets d’ingénierie, de stratégie énergétique ou d’économie circulaire, les audiences pro veulent du fond, des sources, et une vision.
White papers, dossiers thématiques, articles longs optimisés SEO : ces formats nourrissent l’autorité du site et génèrent des visites qualifiées sur le long terme.
Astuce : un article long peut ensuite être décliné en mini-posts, visuels, extraits LinkedIn, newsletter, etc.
5. Le récit de projet, version storytelling
Les projets énergétiques ne doivent pas être racontés comme des dossiers d’appel d’offres. Ils ont un début, des rebondissements, des humains, des obstacles, une finalité. Bref, tous les ingrédients d’une histoire.
Le storytelling permet d’ancrer vos contenus dans des récits mémorables, loin du jargon. Et ce n’est pas réservé au B2C : même des décideurs pros sont sensibles à une narration bien construite.
Ce qui marche :
- Les coulisses d’un projet (succès ou échec)
- Le journal de bord d’une équipe
- La “vie après l’installation” (avec chiffres à l’appui)
6. Le contenu collaboratif
Co-construire un contenu avec un partenaire (installateur, collectivité, entreprise cliente) permet à la fois d’élargir l’audience, de renforcer la confiance, et de nourrir l’écosystème.
Un projet ENR réussi est souvent le fruit d’une chaîne d’acteurs. Autant en faire un contenu à plusieurs voix, plutôt qu’un récit autocentré.
Bon format :
- Article “Regards croisés”
- Vidéo ou webinaire à deux
- Post LinkedIn avec un client en guest
7. La cohérence entre contenu et action
Enfin, la tendance la plus durable reste celle-ci : un contenu ne peut être efficace que s’il est aligné avec vos pratiques réelles. C’est là que se joue la frontière avec le greenwashing.
Cela implique une communication sobre, mais ambitieuse. Engagée, mais précise. Et surtout cohérente sur tous les canaux : site, réseaux, print, événementiel.
À surveiller :
- Votre empreinte numérique (site éco-conçu, poids des contenus)
- Vos messages de fond (sont-ils vraiment portés en interne ?)
- Votre tonalité (éviter les grandes promesses vides)
Prendre le virage de la transition énergétique, c’est aussi revoir sa façon de communiquer. Les tendances ne sont pas des gadgets marketing : elles traduisent l’évolution des attentes. Des décideurs publics aux citoyens, des clients industriels aux élus locaux, les publics attendent une parole claire, incarnée et crédible. Autrement dit, du contenu qui parle vrai.
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