À l’heure où l’email reste l’un des canaux les plus rentables du marketing digital, les entreprises du secteur de l’énergie auraient tort de négliger la newsletter..
Outil de fidélisation, d’information et de conversion, elle permet de garder le lien avec ses clients, partenaires ou parties prenantes. Mais encore faut-il bien l’utiliser. Voici un tour d’horizon des bonnes pratiques à adopter… et des erreurs à éviter.
Pourquoi une newsletter est un outil clé dans l’énergie
Le secteur de l’énergie, qu’il s’agisse d’énergies renouvelables, d’efficacité énergétique, ou de services liés, évolue rapidement. Les réglementations changent, les innovations se multiplient, les attentes des clients se transforment.
Une newsletter permet de :
- diffuser une veille sectorielle utile à vos lecteurs
- mettre en valeur vos projets récents ou à venir
- partager des conseils pratiques ou des tutoriels
- incarner vos engagements, vos valeurs et vos équipes
- générer du trafic qualifié vers votre site
En bref, c’est un rendez-vous régulier qui renforce votre crédibilité et entretient la relation avec votre audience.
1. Soigner l’objet : premier levier de performance
L’objet est la première impression. Trop long, trop flou ou trop commercial, il risque d’envoyer votre newsletter directement à la corbeille.
Les bonnes pratiques :
- rester clair, court et informatif (50 à 60 caractères maximum)
- éveiller la curiosité sans mentir
- éviter les mots déclencheurs de spam (gratuit, urgent, %…)
Exemples :
- Pourquoi votre toiture peut devenir votre meilleure alliée
- 3 nouveautés sur le photovoltaïque à connaître en 2025
- On a répondu à vos 5 questions les plus fréquentes
2. Trouver le bon rythme
Envoyer trop souvent une newsletter, c’est lasser. Trop rarement, c’est se faire oublier.
En B2B, une fréquence mensuelle ou bimestrielle est souvent idéale. Elle vous laisse le temps de produire du contenu pertinent, sans inonder les boîtes mails. L’important est de rester régulier : si vous annoncez une newsletter mensuelle, tenez ce rythme.
3. Miser sur un contenu vraiment utile
Ce n’est pas un catalogue, ni un tract promotionnel. Une bonne newsletter doit apporter une valeur concrète à ses lecteurs : une information, un conseil, une inspiration. Posez-vous la question à chaque envoi : qu’est-ce que le destinataire apprend ou gagne en ouvrant ce mail ?
Quelques idées de contenus à inclure :
- une actu décryptée (ex : évolution des aides à l’autoconsommation)
- un retour d’expérience client
- un article de blog ou une vidéo récente
- une infographie ou un chiffre clé commenté
- une invitation à un webinaire ou un salon
4. Structurer et aérer
Les professionnels de l’énergie lisent souvent leurs mails en diagonale. Votre newsletter doit être lisible d’un seul coup d’œil.
Quelques règles :
- un sommaire visuel (ou un bloc de mise en avant)
- des titres de section clairs
- des blocs courts avec des appels à action (“lire l’article”, “je m’inscris”…)
- une signature identifiable (nom, entreprise, lien LinkedIn…)
Évitez les pavés de texte sans respiration. Privilégiez la concision, la hiérarchisation et la clarté.
5. Travailler l’aspect visuel
Un beau contenu mal présenté ne sera pas lu. À l’inverse, un contenu visuellement agréable peut retenir l’attention, même avec des messages simples.
Utilisez :
- une charte graphique cohérente avec votre site
- des pictos ou illustrations pour segmenter
- des images de vos projets ou de vos équipes
- des CTA (boutons) bien visibles et espacés
Attention toutefois au poids des images (veillez à ce que la newsletter se charge vite, surtout sur mobile) et à ne pas noyer le message principal sous le design.
6. Segmenter votre base de contacts
Parler à tout le monde de la même façon… revient souvent à ne parler à personne.
Les besoins d’un installateur photovoltaïque ne sont pas ceux d’un élu local ou d’un investisseur. Pensez segmentation :
- prospects vs clients
- professionnels vs particuliers
- type d’énergie concerné (solaire, biogaz, réseau…)
Cela permet d’envoyer des messages mieux ciblés, avec un meilleur taux d’ouverture… et moins de désabonnements.
7. Mesurer et ajuster
Vous ne pouvez pas améliorer ce que vous ne mesurez pas.
Suivez chaque envoi avec attention :
- taux d’ouverture (bon indicateur de l’objet et de la notoriété)
- taux de clic (pertinence du contenu et clarté des CTA)
- désabonnements (signal d’un manque de pertinence ou d’une fréquence inadaptée)
Testez différentes approches : titres, formats, horaires d’envoi. Une stratégie d’emailing performante se construit dans la durée, par itérations successives.
Les erreurs classiques à éviter
Voici les pièges les plus fréquents (et faciles à éviter) :
→ Ne pas avoir de ligne éditoriale
Envoyer des mails sans cohérence éditoriale fatigue vos lecteurs. Une ligne claire (à qui on parle, avec quel ton, pour quel objectif) est indispensable.
→ Parler uniquement de soi
Votre entreprise est formidable, oui. Mais votre lecteur veut surtout savoir ce que vous pouvez lui apporter. Centre d’intérêt : lui, pas vous.
→ Oublier le mobile
La majorité des emails sont ouverts sur smartphone. Si votre newsletter est illisible ou trop lourde à charger, elle ne sera tout simplement pas lue.
→ Ne pas permettre de se désinscrire
C’est une obligation légale, mais aussi une preuve de respect. Et cela vous garantit une base de destinataires vraiment intéressés.
La newsletter n’est pas un outil “bonus” dans une stratégie de communication énergie, c’est un canal à part entière. Bien utilisée, elle permet de renforcer la proximité avec vos cibles, de nourrir leur réflexion, et de faire de votre entreprise une référence sur son marché.
Besoin d’une newsletter qui engage vraiment vos contacts ? Contactez-nous pour optimiser vos envois.
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